A Madagascar, il y a deux évênements le dimanche :
la messe (Je n'y vais pas, j'ai un mot du médecin) et la promenade (mitangatsanga).
Et donc, nous sommes allés à Antsampanamahazo
la messe (Je n'y vais pas, j'ai un mot du médecin) et la promenade (mitangatsanga).
Et donc, nous sommes allés à Antsampanamahazo
Un dimanche à Antsampanamahazo
Pour se déplacer, nous prenons un taxi-brousse : 4 personnes à l'avant, 6 personnes au milieu et 5 autres sur la baquette arrière.
Ici, peu de gens passent le permis de conduire. Un chauffeur de taxi m'a confirmé qu'il suffisait de payer un fonctionnaire pour avoir le papier rose.
Résultat : ça donne une conduite complètement anarchique et dangereuse, en particulier dans cette profession.
A certains barrages de police, le chauffeur glisse un billet de banque dans ses papiers.
Et comme les taxi-b sont en surcharge, ils débarquent quelques personnes avant le contrôle et les rembarquent 100 mètres plus loin.


Après une messe écourtée par notre arrivée et le repas de midi consommé : du ravitoto* (prononcer "raftoute"), je pars avec une dizaine d'enfants faire quelques photos du fleuve la Bemarivo.

C'est extrêmement rafraîchissant de se balader avec des enfants. Ils voient tout, ils sont capables de vous dénicher un caméléon en quelques minutes et ils connaissent tous les chemins de la régions.

Je souhaitais revenir dans un champs, autrefois de cultures de vanille, aujourd'hui brulé pour y planter du riz. J'avais fait des photos du fleuve, en 2004, avec les rizières en dessous.
Déception, puisque le paysage a complètement changé.

Nous descendons vers les bords de la Bemarivo.
Sur le chemin, les enfants trouvent de la papaye, du cacao** et des lichies.

Sur les bords du fleuve, je m'installe pour faire une photo panoramique du large paysage qui s'offre à moi. Je sors une tête pano faite "maison". Et hop, voilà que j'ai oublié à Sambava une pièce, au combien petite mais indispensable. Je fais donc mon panoramique à "l'arrachée", comme un malpropre...
Avec mon sac à dos de huit kilos et la chaleur humide, je transpire tellement que je propose une baignade aux enfants. En moins de deux, alors que je range mon matériel, les voilà déjà dans l'eau.

La Bemarivo est très large ici, nous sommes proches de la mer. Et chose que je ne savais pas, on peut la traverser tranquillement à un endroit. Pendant que nous nous baignons, je vois passer des gens qui rejoignent l'autre rive.

Sur le chemin du retour, nous traversons un béal sur 2 troncs d'arbres (qui bougent). J'ai horreur de ce passage.

Retour au village. Les femmes préparent des racines de manioc.
Elles sont cuites avec de l'eau, puis elles sont servies sucrées.
Ce plat a un goût de chataigne.
Retour à Sambava vers 17h30 avec le même taxi-b, encore plus chargé que le matin.
Christo fait une poussée de fièvre.
Renvois :
*ravitoto : feuilles de manioc pilés et consommés avec l'aliment de base, le riz. Le ravitoto est excellent lorsqu'il est cuit avec une viande de porc.
A Madagascar, il y a une plaisanterie autour de ce plat : si vous ne vous lavez pas les dents en sortant de table, n'importe qui saura ce que vous avez mangé au premier sourire !
**Le cacao est un gros fruit provenant d'un arbre. Frais, on le coupe en deux et on mange les fèves (seule partie que nous connaissons en France), ainsi que la matière blanche qui les entoure.
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