jeudi 28 février 2008

Bon... C'est Madagascar !

Une carte pour vous repérer (voir les villes soulignées en rouge)

Quand on passe 24h00 sans électricité, quand un ouvrier place l'interrupteur derrière la porte, quand quelqu'un fait dégouliner le jus de son ananas sur le sol en mangeant, on se dit : "Bon... C'est Madagascar !"
Je me demande même dans quelle mesure on peut changer certaines choses (Est-ce vraiment à faire ?) Ils ne se lavent pas les mains avant de manger. Par contre, leur organisme résiste bien aux agressions microbiennes.
Perso, ce n'est pas le cas, ni Christo, mon fils. Le changement de nourriture, les couverts non essuyés et l'eau bouillie trop peu de temps ont raison de nos intestins.

Hier, nous étions à Antalaha, une ville en bord de mer, très agréable, où l'on ressent moins le stress et l'agressivité comme à Sambava.
Sambava est une ville construite de chaque côté d'une unique route, parallèle à la mer. Elle est très étalée.
Antalaha (80Km au sud de Sambava) a beaucoup de routes goudronnées. Les rues sont plus calmes, avec une âme de station balnéaire.
La route qui rejoint les 2 villes a été financée par l'union européenne. Elle est donc neuve (avant, c'était une piste).

Les photos suivantes ont été faites durant cette journée.

1. On commence par aller nourrir les cochons

2. Photo d'enfants pendant un arrêt.

3. Taxi-brousse

4. Après une pluie, la terre est venue s'étendre sur la chaussée.

5. Arrêt pour boire du coco. Le gros ananas ci-devant est pour nous. Tous les fruits sont excellents.

6. Auprès de cette dame, nous achetons du Jacquier, un fruit savoureux.

7. Zébu et son vacher

8. Contrôle de police sur la route

9. Pirogue

10. La sieste

11. Antalaha, vue sur le port et la plage

12. Au retour vers Sambava, arrêt au bord d'un lac



A suivre : Andapa
A bientôt (lundi, sans doute)

lundi 25 février 2008

C'est bon les fourmis (Ce n'est pas un titre de Bernard Werber !)

(4ème post)
Dimanche, nous décidons de manger autre chose que du riz au petit déjeuner.
Mais auparavent, vers 6h00 du matin, je pars faire des photos dans le voisinage. Le soleil apparait à peine. Trois enfants de la famille m'accompagnent et me guident.

Je croise des gens qui vont faire leurs abblutions ou qui partent au travail. Quelques portraits autorisés, une rencontre avec un jeune bachelier qui parle bien le français. Mitsangatsanga (Petite promenade) et retour pour me restaurer.

Mon rêve (Pas prévue pour les cyclones)

Marginie (La soeur de Marie) nous a préparé de la soupe chinoise aux fourmis malgache. Excellent et plein de protéines.

Dans la matinée nous visitons des amis de Marie. Une longue marche durant deux heures dans les quartiers populaires de Sambava. 33°c et peu d'ombre dans les rues sablonneuses. Pas mal d'images. Le matériel photo a pris chaud, mais il tient bon.


Cela me fait souvenir qu'à mon arrivée, jeudi, lorsque j'ai sorti le flash de mon sac, celui-ci s'est couvert d'une buée épaisse en quelques secondes (Petit message pour Jean-Thierry : ils t'on dit des c..., le matos tient bon.).

La chaleur rend amorphe. Le corps demande plusieurs jours pour s'adapter, y compris les fonctions organiques.

Une petite histoire. Jirama est "l'EDF" malgache. Chaque jour, ils coupent le courant entre 04h00 et 08h00 du matin, ainsi que le soir entre 18h00 et 20h00. Sauf que samedi, c'était entre 18 et 23h30. Il fait nuit à 18h30. Je vous laisse imaginer la scène : nous avons eu 2 lampes allumées toute la journée sans en profiter le soir.


La suite plus tard, sans doute dans quelques jours...
Je vous raconterai (peut-être) notre nuit stressante entre dimanche et lundi.


Signalez-vous sur le blog, je serai content de vous lire.

Le courant passe et tout s'éclaire !

(3ème post)

Après une première nuit agitée, remplie de stress et de chaleur, je pars faire quelques photos dans le voisinage. De retour on me propose du riz à manger. Ici, c'est riz le matin, le midi et le soir. Et si t'es pas content, tu vas au restaurant. Ils en font aussi, mais avec de la langouste. Nous, c'est (dans l'ordre) avec du poulet, du canard, du poisson et du zébu (boeuf).


Petits achats


J'approche petit à petit les gens pour les photographier. C'est plus facile avec les enfants. Ils adorent.

Nous tirons 100m de cable électrique vers une maison voisine pour avoir l'électricité. Dans notre maison, une seule ampoule s'allume. Le lendemain, je déplace le branchement de l'arrivée électrique. 2 ampoules et une prise fonctionnent. Un peu plus tard, je prend le jus en posant la main sur le mur. Je comprends tout de suite. Les ouvriers ont coulé du béton directement en contact avec les connexions électriques. Je coupe tous les cables des interrupteurs à la machette (couteau de 60cm). Les deux ampoules restent allumées. Bon, c'est du travail malgache...
Installation du cable entre 2 maisons

2 balles, ça ira ?

(Suite 2)

Le lendemain, nous reprenons un coucou (avion à hélices) vers Sambava via Maroantsetra (Est). Arrêt pipi de 20mn dans cette dernière (enfin, dans l'aéroport). Dès que l'hotesse à ouvert la porte, un jet de chaleur humide a pénétré dans l'avion. Impressionnant et difficile de rester dehors en plein soleil. Encore un fort contraste avec Tana. Ici, je peux photographier tranquillement.

Arrivée à Sambava en début d'après-midi. 3 jours de voyage pour enfin retrouver cette région riche en cultures (vanille, riz et café) et découvrir la maison de Marie. Elle est située au nord de la ville, dans un quartier tranquille.Nous prenons possession de nos quartier, on est crevé par le voyage.

Des amis et la famille sont là. On se retrouve, on parle de tout et en particulier d'insécurité.
A Mada, Il y a de plus en plus de violences envers des gens qui ont de l'argent, comme les touristes, par ex.
Alors que sur la route de Morondava (Ouest), ils se font simplement détroussé de leurs objets de valeur, a Antsiranana (Nord), ça rigole moins, puisqu'ils se font égorger (Pas de témoins).
On nous pose alors une question : "Est-ce que 2 balles suffiront avec le pistolet ?"
Il y a vraiment des questions qui cassent l'ambiance...


Au fait, vous, prendriez-vous l'arme ? Pourriez-vous décider de vous en servir en cas de grave pépin ? Je n'écrirais pas ici, bien sûr, ce que j'ai répondu à cette personne.

La queue du Cyclone

(1er post)

Après 28 longues heures d'attente dans les halls de gare et d'aéroports, ainsi que dans les transports, nous arrivons à Antananarivo.
Je commence par me faire siffler par un policier parce que je prends des photos en descendant la passerelle de l'avion.
Contrôle de police, attente des bagages et passage à la douane. Enfin libres. Bon, pas tout à fait, nous n'arrivons que demain après midi chez nous.
Un chauffeur nous attend dans le hall de l'aéroport. Il nous amène à quelques km de là, à l'Auberge Du Cheval Blanc (Ivato).


Une longue et impressionnante averse commence. On nous explique qu'il y a des inondations dans plusieurs régions du pays, 40 000 personnes sans abris (dans le journal) et des morts. C'est la queue du cyclone qui passe sur Tana (Antananarivo - la capitale du pays). Celui-ci vient de dévaster l'île Sainte-Marie et Tamatave (Est de Tana). Nous avons attendu 3 heures de plus à Roissy CH D G, avant d'embarquer, à cause de la météo.


Après 2 heures d'attente, nous allons en taxi au centre ville changer de l'argent, faire des achats (Christo à de la fièvre depuis que nous sommes montés dans l'avion - terminé le lendemain) et passer au Marché de La Digue pour acheter des nappes en coton de belle qualité.


A Tana, il y a 2 odeurs inoubliables. La 1ère est l'odeur de la terre rouge mélangée aux odeurs de la vie citadine; elle est omniprésente ici. La 2ème est l'odeur des billets de banque que j'ai (presque) pris plaisir à sentir (c'est pas de la rose) dans la banque.
Le contraste est total entre la capitale et nos villes françaises. Et pourtant, Madagascar se bouge.



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dimanche 17 février 2008

Cyclone à Madagascar.
Actuellement, un cyclone se déplace au-dessus de Tamatave (est). Il semble s'agrandir d'heure en heure. Doit-on penser qu'il perd sa force destructrice ?



















Nous partons dans deux jours. Les bagages sont prêts. Les cartes mémoires des appareils photos sont le carnet de voyage. Ce carnet que l'on prépare minutieusement avant chaque départ...